Je n’ai pas vu la fin arriver

(pour info, je voulais appeler cette chronique « je suis sur le cul à cause du dénouement de ce roman » mais ça faisait moins pro alors j’ai changé)

Bonjour !

Chronique d’un roman que je voulais lire depuis longtemps et que j’ai acheté sur Vinted :

Nous les Menteurs, écrit par E. Lockhart et paru en 2015 chez Gallimard Jeunesse

Le résumé

« Une famille belle et distinguée. L’été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée. Quatre adolescents à l’amitié indéfectible, les Menteurs. Un accident. Un secret. La vérité. »

Bienvenue dans la splendide famille Sinclair.

Chez nous, il n’y a pas de criminels.

Pas de drogués.

Pas de ratés.

L’histoire

Cadence Sinclair est l’aînée des petits enfants de Harris Sinclair, un vieil homme tellement riche qu’il possède une maison qui vaut plusieurs millions et une île privée (rien que ça). Elle a des cousins et des cousines avec qui elle passe tous ses étés sur l’île (les enfants de ses deux tantes).

Parce que oui, c’est pas une île comme celle sur laquelle vous débarquez dans Animal Crossing : on parle d’une île avec 4 immenses maisons : une pour les grands-parents, et une pour chaque famille.

Cadence aime surtout les étés sur Beechwood Island car elle les passe avec les Menteurs : ses cousins du même âge Johnny et Mirren, et le neveu du petit ami d’une de ses tantes : Gat.

Alors qu’ils font les 400 coups durant le quinzième été, un accident se produit. Cadence n’a aucun souvenir de ce qui l’a amenée à souffrir d’hypothermie seule sur la plage, elle souffre de migraines post-traumatiques et de pertes de mémoires.

Sa mère ne veut pas qu’elle retourne à Beechwood Island lors de l’été de ses 16 ans, elle ne peut y retourner que deux ans après l’accident.

Elle va donc essayer de retrouver la mémoire lors de l’été 17 avec l’aide des Menteurs, qui ont eu pour ordre de ne jamais évoquer l’accident.

Mais est-ce vraiment une bonne idée de vouloir savoir ce qui s’est passé ?

Mon avis

Ce roman est un immense coup de cœur !

L’auteure a une écriture très fluide, les chapitres sont courts (le livre en contient plus de 80, alors qu’il fait moins de 300 pages, pour vous donner une idée), ce qui donne envie de les enchaîner. J’ai aimé le fait que l’auteure aille à l’essentiel, sans écrire des pages et des pages de descriptions (ce qui n’empêche pas de visualiser jusqu’au moindre détail de l’île).

L’atmosphère du roman est très pesante, pleine de non-dits et de secrets que l’on veut connaître.

Au début de ma lecture, j’étais un peu perdue avec les noms et les familles, mais j’ai su me retrouver grâce à l’arbre généalogique présent dans le roman.

En temps normal face à un roman de ce genre je devine au moins une partie de la fin (voire toute la fin), mais je n’avais pas vu arriver le dénouement de celui-ci. Je ne voyais pas où l’auteure voulait m’emmener, le mystère a été complet pendant toute ma lecture.

Après avoir refermé le livre j’ai fixé le vide en me disant « mais waouh c’est dingue j’en reviens pas » (c’était aussi pour le côté dramatique).

Ce livre fait partie de ceux que vous analysez pendant des jours après l’avoir terminé (« ah mais oui ce détail ça voulait dire ça en fait ! »).

Au-delà du suspense, l’auteure aborde les thèmes du racisme et des classes sociales (les Sinclair faisant partie de l’élite et des très riches, chose que Gat met souvent en avant).

Je ne peux que vous recommander de le lire ! 🙂