Publié dans Mangas, Mes lectures

Une pincée de magie et un retour en enfance

Bonjour !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de :

Little Witch Academia, trilogie adaptée de l’anime du même nom par Keisuke Sato, parue en 2018 aux éditions Nobi Nobi

Le résumé

« Depuis qu’elle a assisté à un spectacle de magie de la grande Shiny Chariot, Akko n’a qu’une idée en tête : devenir un jour une sorcière aussi puissante et éblouissante que son idole. Pleine d’espoir, elle suit donc ses traces en s’inscrivant à la prestigieuse école de magie Luna Nova. Mais contrairement aux autres élèves, Akko n’est pas issue d’une famille de sorciers et ne sait même pas monter sur un balai…

Heureusement, rien n’arrête l’optimisme et la détermination de la jeune fille qui, grâce au soutien de ses nouvelles amies Lotte et Sucy, va surmonter les obstacles qui se dressent devant elle ! Comme disait Shiny Chariot : Votre magie, c’est d’y croire ! »

Mon avis

Si vous me connaissez depuis longtemps, vous savez que j’aime les petites sorcières, la magie, les paillettes et les personnages maladroits qui ont de grands rêves.

Quand j’étais petite (il y a deux semaines), je regardais l’anime Magical Doremi et j’étais une grande fan. Avec ma grande sœur, nous pouvions regarder en boucle tous les épisodes enregistrés par notre mamie sur des VHS (merci mamie d’être un pirate).

Little Witch Academia, qui est une adaptation de l’anime du même nom, m’a dans un premier temps rappelé cette période bénie de mon enfance. Cependant, j’ai été soulagée qu’elle ne soit constituée que de trois tomes, car le récit est très rapidement décousu.

En effet, les mangas alternent entre passages de l’anime et épisodes inédits, mais aucune transition n’est faite entre les chapitres, ce qui a tendance à perdre les lecteurs et lectrices, mais aussi à donner une sensation d’histoire pas assez développée et sans réel dénouement, c’est plutôt dommage.

J’ai lu ce manga à moitié avec mes yeux d’adulte, et à moitié avec mes yeux d’enfant, je pense donc que ce genre de choses ne ressortira pas de la lecture des plus jeunes.

Cette trilogie est un bon moyen de se mettre aux mangas pour les moins de dix ans qui ne savent pas vers quelles séries se tourner et qui aiment la douceur et la magie ! Les personnages attachants et singuliers vont rapidement les convaincre de continuer leur lecture !

Publié dans Mangas, Mes lectures

Ryosuke aurait dû se méfier…

Bonjour !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de :

Dead company, manga en trois tomes écrit par Yoshiki Tonogai et paru en 2020 aux éditions Ki-oon

Le résumé

« Ryosuke est le seul survivant d’un terrible massacre. Il ne sait pas pourquoi il s’est retrouvé impliqué dans cette tragédie, ni qui se cachait sous le masque de lapin porté par le responsable… Ces événements traumatisants lui permettent trois ans plus tard de décrocher un emploi de rêve dans la célèbre firme Dead Company, spécialisée dans la production de jeux vidéo de survie. »

Mon avis

La dernière série que j’ai lue de l’auteur m’a un peu déçue. Il s’agissait de Secret, et j’avais deviné une partie du dénouement bien avant la fin du troisième et dernier tome. Il y a quelques années, Yoshiki Tonogai savait me tenir en haleine comme personne, il était donc hors de question que je m’arrête sur une déception !

Dans cette nouvelle trilogie, il n’est plus question de personnages victimes d’un jeu macabre, puisque les précédentes victimes de ces jeux deviennent des bourreaux et participent à en créer d’autres, toujours plus complexes et plus sanglants.

La réalité devient aussi horrible que la fiction…

Le personnage principal est vraiment naïf, c’en est presque désolant. Il fait parfois de la peine, surtout quand il pense avoir une longueur d’avance sur ses adverses, mais qu’il a dix wagons de retard. Oui, mon grand, si une entreprise t’embauche alors que tu n’as aucune expérience dans le domaine, tu dois te méfier. Il m’a parfois énervée, et j’avais de temps en temps envie de le secouer.

Le récit change légèrement de ce que fait l’auteur d’habitude, puisqu’on ne suit plus la même perspective, mais il reste tout de même assez fidèle aux mécaniques qu’il utilise, et on reconnaît sa patte. Cela peut en décevoir certain.e.s, et c’est compréhensible.

J’ai beau avoir préféré cette trilogie à la précédente que j’ai lue, je reste tout de même sur ma faim. Est-ce que Judge et Doubt, que j’ai adorées en étant ado, sont des séries mieux écrites, ou est-ce que j’étais simplement plus réceptive aux œuvres de l’auteur que maintenant ?

Publié dans Bandes dessinées / Romans graphiques, Mes coups de cœur, Mes lectures

L’attente en valait largement la peine !

Bonjour !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de :

L’œil du cyclone, écrit et illustré par Théo Grosjean et paru en décembre 2022 aux éditions Exemplaire

Le résumé

« L’œil du cyclone est un recueil de courtes bandes dessinées autobiographiques racontant la relation amoureuse de deux personnages se laissant peu à peu gagner par cette émotion à laquelle ils se pensaient hermétiques. »

Mon avis

Encore un coup de cœur pour ce nouveau livre de Théo Grosjean !

Je me suis reconnue en l’auteur tout au long de la bande dessinée, mais après avoir lu L’homme le plus flippé du monde il y a quelques mois, je savais que Théo était un camarade d’anxiété en qui je pouvais me retrouver, qui savait exprimer ce que je ressens au quotidien et que j’arrive rarement à expliquer.

Il dépeint une nouvelle fois avec énormément de justesse ce qu’il se passe dans la tête d’une personne atteinte d’anxiété, et toutes les questions et les doutes qui peuvent la traverser lorsque l’amour pointe le bout de son nez.

Ayant passé commande sur le site d’Exemplaire en juin, je ne vous cache pas qu’attendre décembre pour que le livre paraisse était assez long, mais Théo Grosjean poste souvent des extraits de son travail sur son compte Instagram, j’ai donc eu de quoi patienter pendant ces quelques mois !

Lors de mon premier baiser, je pense au fait qu’être à l’endroit n’est qu’une illusion créée par la gravité, je vis alors quatre ans avec la sensation d’être à l’envers.

Les illustrations sont simples mais très belles, et si vous faites attention aux détails, vous verrez que l’arrivée de l’amour dans la vie de l’auteur change sa vision du monde qui l’entoure, puisqu’il se teinte de nuances de rose. C’est très agréable visuellement, et ça ajoute du sens au récit, qui n’en manquait pourtant pas.

Publié dans Bandes dessinées / Romans graphiques, Mes coups de cœur, Mes lectures

Des belles robes et de l’inclusivité

Bonjour !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de :

Le prince et la couturière, écrit et illustré par Jen Wang et paru en 2018 aux éditions Akileos (la même année en VO sous le titre The Prince and the dressmaker chez First Second)

Le résumé de la version française

« Le prince Sébastien cherche sa future femme, ou plutôt, ses parents lui cherchent une épouse… De son côté, Sébastien est trop occupé à garder son identité secrète à l’abri des regards indiscrets. La nuit, il revêt les tenues les plus folles et part conquérir Paris sous les atours de l’époustouflante Lady Crystallia, l’icône de mode la plus courue de toute la capitale ! Sébastien a une arme secrète : sa couturière, Francès, une des deux seules personnes à connaître son secret, et sa meilleure amie.
Mais Francès rêve de s’accomplir par elle-même, et rester au service du prince lui promet une vie dans l’ombre… pour toujours. Combien de temps Francès supportera-t-elle de vivre dans le boudoir de Sébastien en mettant ses rêves de côté ? »

Mon avis

Ce roman graphique a reçu le Prix Jeunesse du Festival d’Angoulême en 2019, et je comprends pourquoi : il a de quoi plaire au plus grand nombre.

Toute ma vie peut être résumée à voir les autres décider ce qui est acceptable pour moi. Quand je mets une robe, c’est à moi qu’il revient de décider ce qui me donne un air stupide.

Cette histoire est une histoire de passions, d’envies, de créations, mais surtout d’affirmation de soi. Comment être un Prince lorsqu’on ne se sent pas à sa place dans la famille royale et qu’on est encore en quête de son identité ?

Les personnages principaux ont une bonne alchimie, et notre petit cœur se brise quand les intérêts de l’un entrent en conflit avec ceux de l’autre.

Sébastien a une classe incroyable, il est drôle malgré lui et son côté un peu perdu permet de s’identifier à lui assez facilement. Francès est jeune et déterminée, elle travaille dur pour survivre et pour parvenir à accéder au métier de ses rêves.

Le récit est accessible, les illustrations sont très belles et composées de couleurs et de traits délicats. Les thèmes mis en avant sont importants à aborder en littérature de jeunesse, et cela est fait très justement par l’autrice, qui a réussi à créer une histoire inclusive et passionnante.

Publié dans Mes lectures, Romans

Une famille, de l’argent et un mystère

Bonjour !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de :

The Cousins, écrit par Karen M. McManus et paru en 2020 pour la VO. Paru sous le titre Liens de sang en 2022 chez Nathan

Le résumé de la version française

« Milly, Aubrey et Jonah sont cousins, mais ne se connaissaient pas jusqu’à recevoir une mystérieuse invitation. Pour la première fois, leur grand-mère, richissime, leur propose de passer l’été sur une île dont elle est propriétaire. Ils n’ont qu’une chose en tête : percer à jour les secrets de famille qui ont poussé la vieille femme à déshériter leurs parents.
Mais les cousins ne s’attendaient pas à découvrir des meurtres non élucidés… qui menacent de nouveau l’île. »

Mon avis

Un roman de l’autrice à ajouter à ma liste de livres lus ! Cette dame, c’est celle qui m’a donné envie d’ouvrir un blog il y a plusieurs années (ça ne me rajeunit pas) parce que je voulais pouvoir extérioriser mes questions après avoir terminé Qui ment ?

Dans ce thriller, on suit une famille rongée par les secrets. On apprend à connaître les personnages petit à petit, ils sont assez bien écrits et profonds, ce qui n’est pas étonnant quand on connaît Karen McManus.

J’ai imaginé beaucoup de dénouements différents, et aucun n’était le bon : c’est agréable d’être surprise par la fin d’un thriller, car la deviner est assez frustrant.

La famille d’abord, toujours.

La tension monte au fil des chapitres, et le récit est écrit du point de vue des trois personnages principaux : Milly, Aubrey et Jonah. Cela permet de mettre en avant plusieurs caractères. Quelques chapitres se situent dans le passé, à l’époque où les parents des trois adolescents avaient leur âge.

Vous avez froid et vous voulez lire un roman prenant ? Prenez le bateau pour rejoindre l’île de la mystérieuse mamie riche et essayez de percer le mystère du drame familial !

Publié dans Albums, Mes lectures

Une ode à la lecture et aux lecteurs

Bonjour !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de :

101 façons de lire tout le temps, écrit par Timothée de Fombelle et illustré par Benjamin Chaud, paru en novembre 2022 chez Gallimard Jeunesse

Le résumé

« La poule mouilléeLe tournesolLa contorsionnisteLe somnambuleL’absente
Ce catalogue unique en son genre recense 101 façons de lire tout le temps parmi les 36 000 couramment observées dans la nature. Chaque façon de lire tout le temps a été collectée et nommée par l’explorateur Fombelle, puis représentée avec la plus grande précision par le professeur Chaud. Pour les savants et les curieux. »

Mon avis

Avant d’offrir cet album pour Noël (pas à vous les parents, ni à vous les frères et sœurs, je sais que vous espionnez et que vous êtes curieux, je ne suis pas bête au point d’écrire ici ce que je compte vous offrir), je me devais de le lire ! Quand Timothée de Fombelle l’a présenté en juin dans les locaux de Gallimard, j’ai tout de suite accroché !

Ce livre est LE livre à offrir aux fans de lecture ! C’est une ode à la culture et aux contrées lointaines où elle emmène ses lecteurs.

À l’intérieur de cet ouvrage, on retrouve la patte de Benjamin Chaud, de l’expression du visage des personnages aux petits détails faisant partie du décor. La palette de couleurs rend le livre riche, malgré le peu de texte qui s’y trouve.

Chaque page reprend une manière de lire, grâce à une illustration et son titre, souvent assez drôle et imagé, merci Timothée de Fombelle pour les métaphores et la poésie.

Qui n’a jamais lu enroulé dans sa couette ? Qui ne s’est jamais endormi en plein milieu d’un chapitre pour se réveiller deux heures plus tard en ne se souvenant de rien ? Vous vous retrouverez forcément dans une bonne majorité des situations !

Il est à noter que certaines postures ne peuvent être reproduites par des adultes que sous la surveillance des enfants.

Avec ce livre, vous réaliserez que la lecture a une grande place dans votre vie, et qu’elle fait de vous une personne inventive et prête à tout pour lire « juste une dernière page » ! C’est une très bonne chose !