Bonjour !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de :
Le monopole du doute, écrit par Davy Mourier et paru en septembre 2022 aux éditions Exemplaire

Le résumé
« C’est l’histoire d’une thérapie, ou plutôt, d’une quête pour comprendre ce qui mène à suivre une thérapie. Quelle douleur pousse à avaler des cachetons ? Est-ce que c’est le cumul d’une multitude de petites peines et de grandes défaites ? Ou est-ce qu’un seul évènement suffit à nous faire bouffer la poussière neuroleptique ? C’est aussi une tentative de comprendre l’élément déclencheur qui fait que l’on devient adulte. »
Mon avis
Il a fallu deux mois après la sortie de la BD pour que je la reçoive ENFIN. C’était très long, et la partie de ping pong avec le transporteur et les gens de chez Exemplaire semblait sans fin.
Une fois que j’ai eu le livre dans les mains, j’ai été étonnée du format : un livre assez petit, mais très épais. Beaucoup de contenu, beaucoup de couleurs… L’investissement en valait clairement la peine par rapport au bel objet que c’est !
J’ai adoré la diversité graphique présente au sein de ce livre. Illustrations en pleine page et en couleurs, petits strips sous forme plus conventionnelle et en noir et blanc… On voit que l’auteur a exprimé ses pensées de manière très créative et variée, c’est un vrai plaisir de tourner les pages sans savoir à quoi ressembleront les suivantes.
On me dit que si je la revois je vais replonger. Mais c’est impossible de replonger quand on n’a jamais sorti la tête de l’eau.
J’ai été surprise par la profondeur de cet ouvrage. Je connais Davy et son humour, or, il est question de sujets très profonds dans Le monopole du doute : anxiété, dépression, peur de la mort, difficultés à se projeter dans une relation amoureuse… L’auteur fait intervenir l’humour par moments, mais ce livre est bien loin d’être drôle à lire. Il est fort, bouleversant, juste, et fait énormément réfléchir.
En bref : une belle claque visuelle et émotionnelle. Bien évidemment, j’ai pleuré, mais j’ai surtout passé un moment à me questionner sur moi et sur mon rapport au monde. Les livres qui font autant réfléchir sont les meilleurs !
Petite ombre au tableau : lorsqu’il reste quelques fautes d’orthographe ou de syntaxe dans un livre, c’est assez désagréable, mais c’est compréhensible. Ici, il y en avait quand même beaucoup, ça aurait mérité une ou deux relectures de plus (même si je suis la première à ne jamais me relire parce que c’est long et chiant).
