Je vous retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un film d’animation :
Vivo, réalisé par Kirk De Micco, sorti le 6 août 2021 sur Netflix
Le synopsis
« Un kinkajou mélomane s’embarque pour une aventure palpitante entre La Havane et Miami pour remettre une chanson d’amour au nom d’un vieil ami et accomplir sa destinée. »
La bande-annonce
Mon avis
J’ai regardé ce film avec ma maman (qui n’est pas très fan des films d’animation), et nous avons toutes les deux passé un bon moment !
Les chansons sont prenantes, l’histoire est certes prévisible mais ce n’est pas décevant pour autant. Les graphismes sont magnifiques et les couleurs de Cuba donnent envie de voyager.
À travers ce film d’animation, on découvre une partie de la culture cubaine, et c’est un vrai plaisir.
J’ai adoré les personnages, que j’ai trouvés différents de ceux que l’on croise d’habitude : il y en a de toutes les formes, de toutes les tailles, ils sont d’une grande diversité. Le personnage principal est une petite fille avec un style vestimentaire qui sort de l’ordinaire, des cheveux teints, coiffés en une couette (pour la partie qui n’est pas rasée). Des personnages qui sortent des clichés que l’on voit habituellement, vous vous doutez bien que ça me plaît !
C’est donc un film que je vous conseille si vous souhaitez regarder quelque chose de léger (attention, c’est quand-même un peu triste : on part sur un papi qui meurt dès le début, ne vous attachez pas !), en famille ou seul.e.
On se retrouve aujourd’hui pour une chronique sur un film d’animation sorti récemment :
Voyage vers la Lune, réalisé par Glen Keane, sorti le 23 octobre 2020 sur Netflix
Le synopsis
« Animée par le souvenir de sa mère, l’ingénieuse Fei Fei construit une fusée à destination de la Lune pour prouver l’existence d’une déesse légendaire qui y habiterait. »
La bande-annonce
L’histoire
Fei Fei est une petite fille passionnée par la légende de la déesse de la Lune que lui raconte sa mère. Ses parents ont un magasin de Moon Cakes, et Fei Fei grandit entourée d’amour et de gâteaux.
Un jour, sa mère tombe malade et meurt, et Fei Fei doit apprendre à évoluer sans elle à ses côtés. Elle se rattache à la légende de Chang’e et à l’idée que l’amour éternel existe.
Lorsque, quatre ans plus tard, son père lui annonce qu’il va se remarier, elle ne l’accepte pas et décide d’aller sur la Lune pour prouve que Chang’e existe, tout comme l’amour éternel. Elle veut lui en apporter la preuve afin qu’il ne remplace pas sa mère.
Mon avis
Enorme coup de cœur pour ce film d’animation haut en couleurs !
J‘ai beaucoup aimé l’environnement dans lequel on est plongé tout au long du film. J’ai adoré être bercée par l’architecture magnifique du quartier de Fei Fei, par les légendes (qui ont une place très importante dans les pays asiatiques), les couleurs, la musique.
Je me suis attachée aux personnages, qui ont tous leurs singularités et leur importance dans l’histoire.
Je n’ai pas trouvé que les chansons étaient trop présentes (dans certains films d’animations les personnages chantent toutes les 2 phrases et c’est insupportable, mais ce n’est pas le cas ici).
J’ai beaucoup aimé voir l’évolution de Fei Fei et Chang’e, deux personnages principaux féminins qui apprennent à avancer seules et à se faire confiance. Elles apprennent que passer à autre chose ne veut pas dire oublier.
Le thème du deuil est magnifiquement bien abordé, la morale de l’histoire est très bien amenée.
Je vais vous parler aujourd’hui d’un film disponible sur Netflix, dans ma liste depuis des mois, et que je me suis enfin décidée à regarder :
Handsome devil (Un beau petit diable en français), de John Butler, sorti en 2016
Le synopsis
« Un jeune marginal envoyé à l’internat lie une amitié tout à fait inattendue avec le joueur star de cette école qui ne jure que par le rugby. »
La bande-annonce
L’histoire
Ned commence sa deuxième année dans un internat pour garçons, qui a pour but premier la réussite de l’équipe de rugby. Le rugby, c’est la passion commune de tous les élèves, qu’ils y jouent ou qu’ils soient simples supporters. Mais Ned déteste le rugby et déteste la mentalité des élèves de son lycée, qui en ont fait le souffre-douleur de l’école.
Connor arrive et se voit obligé de partager sa chambre avec Ned, au grand désespoir de ce dernier. Connor est un excellent joueur de rugby et devient rapidement la coqueluche des membres de l’équipe. Ned, dont le but est de se faire exclure du lycée, ne veut pas sympathiser avec Connor. Cependant, les deux garçons se rapprochent et apprennent à apprécier la compagnie de l’autre.
Le lycée voit arriver un nouveau professeur : Dan Sherry, qui veut pousser les élèves à s’exprimer par eux-même et non à travers les mots de quelqu’un d’autre.
Ned découvre alors que Connor et son nouveau professeur sont gays, et le garde pour lui, car le lycée est très conservateur et que la majorité des professeurs et des élèves sont homophobes.
There is no limit to what you can learn from reading
Mon avis
Je ne sais pas pourquoi j’ai attendu si longtemps avant de regarder ce film, tellement je l’ai adoré !
Ned, Connor et Sherry sont trois personnages extraordinaires, attachants et incarnés par des acteurs très talentueux.
Le film aborde magnifiquement bien les thèmes de l’homophobie, du harcèlement scolaire, de la différence. Sherry m’a rappelé Keating du Cercle des poètes disparus(quel film !), tant dans son attitude et sa façon d’enseigner non conventionnelle, que dans ses paroles.
Au-delà du fond, la forme est magnifique puisque l’histoire se déroule en Irlande. On est dépaysé par les paysages, la verdure, et l’accent des acteurs (l’accent irlandais est vraiment beau, arrêtons de se mentir).
Si vous avez une soirée de libre et que vous ne savez pas quoi lancer, arrêtez de faire défiler votre liste de 342 films et lancez celui-ci 🙂
Première chronique de film aujourd’hui, je vais tout donner et faire de mon mieux ! N’hésitez pas à me faire des retours sur ce qui vous a plu ou non, afin que je m’adapte pour la prochaine fois.
Scandale, de Jay Roach, sorti en France le 22 janvier 2020 au cinéma et le 27 mai en DVD
Le synopsis
« Sur la chaîne de TV Fox News, le dirigeant Roger Ailes règne en maître. Il fait et défait les carrières des journalistes, surtout celles des femmes, quitte à leur demander des « faveurs » pour faire avancer leurs carrières. Mais bientôt un vent de révolte se met à souffler. Une des présentatrices vedettes décide d’engager un procès à son encontre. L’empire médiatique se met alors à trembler. »
La bande-annonce
L’histoire
Le film commence avec une présentation de Fox News par une journaliste, Megyn Kelly. Elle présente les locaux, l’histoire de la chaîne, les grands noms. C’est une belle entrée en matière quand on débarque dans le film sans connaître la chaîne, ça permet de ne pas être perdu d’entrée de jeu.
Pour le contexte, Fox News est une chaîne ultra conservatrice, et Roger Ailes a été comme cul et chemise (c’est trop familier comme expression ?) avec Donald Trump, en le soutenant lors de sa campagne. Comme ça, le décor est posé, vous voyez un peu à quel genre de personnages vous allez être confronté.
Le film est composé de scènes tournées par des acteurs, mais également d’images d’archives : vidéos de victimes de Roger Ailes qui témoignent de ce qu’il leur a fait traverser, vidéos de meetings de Donald Trump (car l’affaire s’est passée durant la campagne électorale de 2016 aux Etats-Unis).
On suit donc trois femmes : Megyn Kelly, Gretchen Carlson et Kayla Pospisil, qui travaillent toutes les trois chez Fox News. La première s’est opposée aux propos sexistes de Donald Trump lors d’un meeting, et devient la risée des réseaux sociaux, elle vit un enfer pendant une année. Les médias ne la lâchent pas, se mêlent de sa vie privée (elle est mariée et a des enfants). La seconde est reléguée à une émission en plein après-midi, avec une audience faible, car elle a refusé les avances du patron de la chaîne. Cependant, elle a noté tous les propos déplacés de son patron pendant des années, afin de s’en servir pour porter plainte contre lui après son licenciement. La troisième espère évoluer dans sa carrière, et lorsqu’elle décroche un entretien avec Roger Ailes, il tient des propos déplacés et lui demande de lever sa robe afin d’admirer ses jambes (et plus). Traumatisée, elle va se murer dans le silence.
Lorsque Gretchen porte plainte, l’affaire fait la une des journaux, et deux clans se forment : ceux qui soutiennent corps et âme Roger Ailes (dont des femmes, ah les femmes qui ne se soutiennent pas entre elles, dans quel monde vit-on ?), et ceux qui élèvent leur voix contre lui, en témoignant des abus subis (physiques et moraux).
Mon avis
J’ai beaucoup aimé ce film, qui expose au grand public les abus subis par les femmes dans le milieu du travail, en se basant sur une affaire récente. Le casting est excellent, on retrouve Charlize Theron, Nicole Kidman et Margot Robbie en tête d’affiche, qui incarnent leur personnage respectif à la perfection.
Certaines scènes sont difficiles à regarder (comme la scène de l’entretien, et les témoignages des victimes), mais elles sont nécessaires afin de rendre compte de la réalité des choses.
C’est un bon moyen d’ouvrir les yeux sur la société, et le regard de cette dernière sur les femmes : quand une femme parle on ne la croit pas, on lui demande des preuves. Si elle en donne, on lui dit qu’elles sont falsifiées. Quand un homme nie, on préfère accuser la femme de fausses accusations et utiliser la présomption d’innocence, et ainsi croire un potentiel agresseur plutôt qu’une potentielle victime.
Ce film peut permettre d’ouvrir le dialogue, afin de discuter du harcèlement sexuel et moral dans le milieu professionnel ou de donner la force à des victimes de prédateurs d’élever leur voix, de parler de ce qu’elles ont vécu ou de porter plainte.