Publié dans Mes lectures, Romans

Je signe mon arrêt de mort avec cette chronique (RDV au bûcher dans quelques heures)

Bonjour !

Chronique d’un roman dont j’entends parler depuis des années, qui a reçu beaucoup de prix et de critiques positives :

Nos étoiles contraires, écrit par John Green et paru en février 2013 chez Nathan

Le résumé

« Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate.
Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. »

Mon avis

Je sais que c’est le roman préféré de pas mal de gens, mais s’il vous plaît, ne me tuez pas pour cette chronique !

J’ai été déçue. Est-ce que j’avais des attentes trop hautes, ou est-ce que je n’ai tout simplement pas accroché ?

Pendant quelques chapitres, j’ai bien aimé découvrir les personnages, et la façon de raconter d’Hazel (la narratrice) était plaisante.

Mais plus j’avançais dans ma lecture, plus les personnages me tapaient sur les nerfs :

  • J’ai trouvé Hazel pénible et égocentrique (elle n’aime pas les gens, elle aime juste être importante à leurs yeux, elle se fiche que ses parents sacrifient tout pour elle et ne voit que leurs défauts).
  • Ne parlons pas d’Augustus, qui a le prénom le plus éclaté de tout le roman (son seul mérite ?). Il est constamment dans le surjeu, et cherche un sens métaphorique et philosophique à tout ce qui l’entoure pour se donner une contenance et une maturité qu’il n’a pas (nan mais on parle de quelqu’un qui a toujours une cigarette dans la bouche mais ne l’allume jamais parce que « Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer »).
  • Van Houten, l’écrivain adulé par les deux adolescents est réactionnaire, snob, et je ne comprends pas qu’Hazel et Augustus lui accordent une si grande importance. Il est central dans le récit mais n’apporte vraiment pas grand-chose. Hazel et Augustus auraient simplement pu voyager ensemble et basta, pas besoin de Van Houten !

Les événements improbables/incohérents s’enchaînent et vous font lever les yeux au ciel sans arrêt (un baiser dans la maison d’Anne Franck à Amsterdam et les visiteurs qui applaudissent, Van Houten qui déteste les deux ados mais vient aux obsèques de celui qui meurt, Hazel qui ne peut pas vivre dix secondes sans sa canule à oxygène mais l’enlève pour faire un aller-retour dans une église et pour discuter ?).

Tout est prévisible et vous n’espérez qu’une chose : que quelque chose vous surprenne.

D’après la couverture, je devais me trouver face à un roman « drôle, poignant et lumineux », mais je n’ai pas ri (au début du roman, quand je ne savais pas encore ce qui m’attendait, j’ai dû esquisser quelques sourires), encore moins pleuré (j’en avais tellement marre que j’avais hâte que quelqu’un meure pour que le récit avance), et éclairez-moi sur ce qui est lumineux ! (jeu de mots, je sens la liesse du public).

Je pense que si j’avais lu ce roman il y a quelques années j’aurais été plus réceptive et j’aurais certainement trouvé moins de défauts et d’incohérences.

Auteur :

Je m'appelle Tatiana, je suis passionnée par les BD, la littérature de jeunesse, et les chiens ! J'adore les chiens. Je suis (un peu) maladroite et j'ai un humour pas toujours drôle.

10 commentaires sur « Je signe mon arrêt de mort avec cette chronique (RDV au bûcher dans quelques heures) »

  1. ouais je suis assez d’accord, je l’ai lu genre en 2014 et pareil ça m’avait pas emballé des masses et genre c’était même très gênant parfois (le baiser là chez Anne Frank nan mais wat). Donc pour moi pas de bûcher (ou alors je te rejoins dessus (ah je vois que vous êtes déjà deux XD)) !

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