Publié dans Mes lectures, Romans

Un roman aussi travaillé à l’extérieur qu’à l’intérieur

Bonjour !

Je vous retrouve pour la chronique de :

Long Way Down, écrit par Jason Reynolds et paru en 2019 chez Milan

Le résumé

« SOIXANTE SECONDES.
SEPT ETAGES.
TROIS LOIS.
Quand quelqu’un est tué dans le quartier de Will, il faut respecter les trois Lois :
1) Ne pas pleurer.
2) Ne pas balancer.
3) Se venger.
Et Shawn, le frère de Will, vient d’être assassiné. »

L’histoire

J’ai rarement besoin de résumer l’intrigue d’un bouquin parce que, généralement, la quatrième de couverture la dévoile beaucoup. Mais ce n’est pas le cas ici, alors laissez-moi éclairer votre lanterne :

Will vit dans une cité où règne la loi du plus fort. Une bonne partie des habitants est armée, et les règlements de comptes sont fréquents. Son frère, Shawn, lui a toujours dit de respecter les Lois : ne pas pleurer, ne pas balancer et se venger.

Ainsi, quand Shawn se fait tuer, Will sait qu’il doit rendre justice à son frère comme cela se fait dans son quartier : en allant tuer la personne qui l’a abattu.

Alors qu’il prend l’ascenseur afin de se rendre chez la personne coupable (selon lui) de la mort de Shawn, il croise des fantômes : des connaissances décédées à cause de la violence régnant dans le quartier.

Il discute avec toutes ces personnes ayant eu, de près ou de loin, une place dans sa vie. Décidera-t-il d’appliquer la troisième Loi ?

Mon avis

J’adore les romans en vers libres, je trouve que c’est une forme qui permet d’ajouter du rythme au récit, de mettre en valeur certains mots et de laisser de la place à l’histoire, en nous la faisant découvrir phrase après phrase.

Ce roman met en avant la violence qui règne dans certains quartiers, et le quotidien des habitants. L’auteur aborde des sujets forts, tels que la justice, la vengeance et le deuil.

Les émotions du personnage principal sont très bien véhiculées, et on a l’impression de vivre cette descente aux Enfers (représentée par la descente en ascenseur) à ses côtés. Will est bloqué dans les Lois comme il est bloqué dans cette cage métallique (vous l’aurez compris, cette histoire est pleine de métaphores).

J’ai reculé,

en priant pour que
ce stupide ascenseur
atteigne très vite le 0.

plus vite ce cauchemar
s’arrêterait, mieux
je me sentirais.

La fin ouverte permet aux lecteur.rice.s de s’imaginer ce que fera Will à la sortie de l’ascenseur. Je l’ai trouvée très bien amenée, même si je pense qu’elle a dû déplaire à certain.e.s, qui aiment quand les livres ont une fin où l’on sait ce qui arrive au personnage principal.

Parlons d’un point superficiel : ce livre est très beau. Le travail éditorial est magnifique (la couverture est miroitante), et l’intérieur est aussi beau que l’extérieur : aucune page ne ressemble à une autre.

C’est un roman que je vous conseille (sauf si les fins ouvertes vous frustrent, n’est-ce pas maman ?), car j’ai passé un bon moment pendant ma lecture.

Auteur :

Je m'appelle Tatiana, je suis passionnée par les BD, la littérature de jeunesse, et les chiens ! J'adore les chiens. Je suis (un peu) maladroite et j'ai un humour pas toujours drôle.

4 commentaires sur « Un roman aussi travaillé à l’extérieur qu’à l’intérieur »

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