Publié dans Mes lectures, Romans

Un roman qui nous permet de nous évader, pile ce qu’il nous faut en ce moment

Bonjour !

On se retrouve pour parler d’un roman qui donne envie de voyager :

Sur ma route, écrit par Miana Bayani et paru en 2019 en auto-édition

Le résumé

« Sur le quai de la gare, Aliona, 17 ans, s’apprête à commettre la plus grosse bêtise de sa vie – ou l’acte le plus courageux, elle ne sait pas encore. Seule, en colère contre son père, elle rate son train. Quand Kol, 19 ans, à peine rencontré, lui propose de l’emmener en voiture, elle ne peut qu’accepter. Ce périple va leur faire découvrir leurs limites, leurs besoins et surtout le chemin qui les mènera à leur vie d’adultes. »

Mon avis

J’ai découvert l’autrice sur Instagram, et ce livre m’intriguait. Alors quand elle a proposé de me l’envoyer pour que je le chronique j’étais on ne peut plus heureuse (parce qu’elle m’accordait sa confiance, premièrement, mais aussi parce que j’allais pouvoir lire ce livre qui m’intriguait tant).

Je suis entrée rapidement dans l’histoire et je me suis directement attachée à Aliona, dont j’ai adoré le caractère.

Si vous commencez à me cerner, vous savez que j’ai un peu de mal avec la romance. Quand une intrigue tourne complètement autour d’une histoire d’amour, j’ai l’impression de perdre mon temps et je passe la moitié de ma lecture à lever les yeux au ciel.

J’avais donc un peu peur que tout le roman tourne autour de la relation entre Aliona et Kol, et que tout aille trop vite (le roman fait 171 pages, c’était tout à fait possible que le récit avance trop rapidement).

J’ai donc été soulagée quand les deux se sont mis ensemble, je me suis dit « ça, c’est fait, on peut aborder les vrais thèmes laissés à l’arrière-plan jusqu’à maintenant ».

Et ça n’a pas loupé, ce n’était plus une histoire d’amour, mais un récit initiatique abordant le deuil, l’impression de ne jamais se sentir à sa place, les différends familiaux, le harcèlement scolaire et la différence, les relations toxiques

Les personnages secondaires ont une place centrale dans le récit : ils accompagnent Aliona durant son voyage intérieur (après tout, voyager c’est se découvrir soi-même). Ils sont singuliers et très attachants (Martin je te dédie ce paragraphe).

La route sera longue, Ali, mais c’est comme ça. Tu peux trébucher et attendre que quelqu’un t’aide à te relever, ou bien décider que tu es assez forte pour te relever toute seule et pour continuer à avancer. C’est ton choix, Ali.

Le dénouement m’a beaucoup surprise (j’adore quand la fin d’un roman ne correspond pas du tout à ce à quoi je m’attendais), l’autrice nous donne de belles leçons de vie à travers Aliona, qui a beaucoup évolué durant son road trip.

Terminons par le point négatif du roman : il est truffé de fautes (orthographe, conjugaison, syntaxe, accords), ce qui a ralenti ma lecture et m’a fait faire la grimace à des dizaines de reprises.

Le roman a été écrit en 2015 pour un concours d’écriture, l’autrice était alors assez jeune (17-18 ans si mes calculs sont bons), puis il a été publié sur Wattpad en 2018 et en auto-édition en 2019. Je peux donc comprendre qu’à cet âge tout le monde ne soit pas équipé de détecteurs linguistiques à la place des yeux et que repérer les erreurs dans un texte qu’on a écrit est difficile si aucun professionnel ne passe derrière pour vérifier (ce n’est pas parce qu’on sait écrire de belles fictions que l’on maîtrise la langue française à la perfection au point d’être membre à mi-temps à l’Académie Française).

Je n’ai d’ailleurs lu aucune chronique mentionnant des coquilles dans le roman, je pense donc que la plupart des lecteurs savent lire en faisant abstraction de la forme, pour se concentrer sur le sens. Si on lit vite, on peut ne pas repérer les erreurs dans un texte. Pour ma part, trois années de licence de sciences du langage ont un peu trop aiguisé mes yeux, donc j’ai du mal à passer à côté des erreurs.

Mais on pardonne volontiers à l’autrice, qui réussit à nous transporter grâce à son roman, pendant une période où on a besoin de s’évader.

Auteur :

Je m'appelle Tatiana, je suis passionnée par les BD, la littérature de jeunesse, et les chiens ! J'adore les chiens. Je suis (un peu) maladroite et j'ai un humour pas toujours drôle.

2 commentaires sur « Un roman qui nous permet de nous évader, pile ce qu’il nous faut en ce moment »

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