L’épreuve des boussoles de Koh-Lanta mais sans boussoles, dans un Labyrinthe et avec des monstres qui veulent vous tuer (Percy Jackson #4)

Bonjour !

Vous l’attendiez (ou pas), voici la chronique du quatrième tome de Percy Jackson (vous pouvez rattraper les chroniques du tome 1, du tome 2 et du tome 3 en cliquant sur les liens si vous ne les avez pas encore lues).

Percy Jackson : La bataille du Labyrinthe, écrit par Rick Riordan et paru en 2010 chez Albin Michel

Le résumé

« La vie de Percy est menacée. L’armée de Cronos s’apprête à attaquer la Colonie des Sang-Mêlé, en empruntant le Labyrinthe de Dédale.
Percy et ses amis doivent trouver Dédale avant Cronos et tout faire pour lui barrer la route.
Mais circuler dans l’enfer souterrain n’est pas aisé… surtout quand le chemin est parsemé d’effroyables pièges. »

Mon avis

J’attendais beaucoup de ce quatrième tome, car le Labyrinthe de Dédale est un sujet qui m’a toujours intéressée. Je me souviens de la première fois où j’en ai entendu parler, en Sixième, pendant la séquence de Français sur la mythologie. L’histoire d’Ariane et du Minotaure m’avait fait réfléchir pendant des jours (c’est l’instant nostalgie).

Revenons à nos moutons.

Ce que j’ai le plus apprécié dans ce volume, c’est le retour de Tyson. Vous savez que je l’adore, et je n’ai pas aimé le voir relégué au second plan dans Le sort du Titan. Alors quand il est revenu dans l’action principale, qu’il a appelé Percy « grand-frère », j’étais la personne la plus heureuse sur Terre (non je n’en fais pas trop, jamais).

La bataille du Labyrinthe est un roman sans temps morts, le récit est on ne peut plus prenant (sérieusement, je ne sais pas si c’est possible de le rendre plus prenant qu’il ne l’est déjà), et les personnages sont en évolution constante.

Des dizaines de silhouettes ont surgi peu à peu entre les pierres tombales : des formes bleutées, vaguement humaines. Nico avait invoqué les morts avec du Coca et des cheeseburgers.

L’auteur place la faune et la flore au centre de son histoire, et insiste sur le fait que chaque individu a un rôle à jouer dans leur protection. Préserver l’environnement, ça commence à l’échelle locale.

J’ai donc passé la moitié de ma lecture à rire de l’humour des personnages (Percy est vraiment un bon narrateur), et l’autre moitié à réfléchir en fronçant les sourcils.

– Percy, ne sois pas grossier. Les Êtres-aux-Cent-Mains ont cinquante visages différents.

– Ça doit pas être simple, pour faire des photos d’identité, ai-je plaisanté.